Le disulfirame inhibe l’action d’une protéine appelée « FROUNT »
Pour parvenir à leurs résultats, les scientifiques ont mené leurs expériences sur des souris. Sur eux, ils ont donc testé le disulfirame, dont le rôle principal est d’inhiber l’activité de l’enzyme aldéhyde déshydrogénase (ALDH). C’est une protéine du foie responsable du métabolisme de l’alcool. Voir l’article : Coronavirus – Marseille : une permanence pour les urgences dentaires s’organise. Cependant, des études récentes ont montré que le DSF inhibe également une protéine appelée « FROUNT », qui contrôle le sens de migration de certaines cellules immunitaires. C’est pourquoi les chercheurs ont mené cette étude.
Ainsi, le médicament pris par les patients empêcherait également la protéine « FROUNT » d’interagir avec deux récepteurs appelés CCR2 et CCR5. Cette action est pourtant très importante pour le bon fonctionnement du système immunitaire et, chez les rongeurs, dans la régulation du comportement émotionnel. Cette connexion entre FROUNT et ces récepteurs a déjà été démontrée par des travaux antérieurs, mais pas l’association exacte avec le DSF. Une inconnue que les scientifiques viennent de lever.
« Le potentiel pour devenir un traitement psychotrope révolutionnaire »
« Ces résultats indiquent que le DSF peut être utilisé en toute sécurité par les patients âgés souffrant d’anxiété et d’insomnie. Ce médicament a le potentiel de devenir un nouveau traitement psychotrope », a déclaré Akiyoshi Saitoh, l’un des auteurs de l’étude. Et ce, d’autant plus que les scientifiques n’ont observé aucun effet secondaire chez les rongeurs. Voir l’article : SANTÉ. Trois choses à savoir sur la désintoxication pour commencer à bien tomber. « Nous voulons maintenant mieux identifier le fonctionnement du DSF. Ainsi que le rôle exact de la molécule FROUNT dans le système nerveux central », a-t-il poursuivi.