La Société de transport de Montréal (STM) a commencé l’installation de nouveaux tourniquets qui permettront éventuellement la lecture des cartes bancaires.
En plus d’être équipés de nouveaux écrans plus visibles et lisibles, nos valideurs seront à terme compatibles avec la technologie NFC et permettront la lecture des cartes bancaires, mentionne la STM. Les lecteurs peuvent également lire les codes QR.
Autres modifications apportées
Le remplacement progressif des 450 tourniquets et des 100 portillons s’effectuera jusqu’en février 2023, précise Amélie Régis, porte-parole de la STM. Les premières stations touchées sont Berri-UQAM, Snowdon, Vendôme, Lucien-L’Allier et Côte-des-Neiges. Voir l’article : L’homme de la semaine : Charles Bassi, nouveau directeur de la …. Le budget total est de 9 millions de dollars
La STM précise que l’installation de ces infrastructures devrait avoir lieu d’ici février 2023. La plupart des tourniquets et des portes ont été conservés. Seuls les modules de contrôle électronique interne, le capot supérieur, qui abrite les nouvelles interfaces clients, ainsi que le capot avant, où se trouve le lecteur de ticket magnétique, seront remplacés, résume Mme Régis.
Lorsqu’un usager lui demande si la nouvelle technologie embarquée dans les tourniquets permet de réaliser le projet d’avoir la carte Opus dans son propre téléphone, la STM demande de la patience.
« La direction choisie est vraiment de permettre les porte-monnaie électroniques. Cependant, la technologie qui correspond à ces infrastructures reste à mettre en place, ce qui fait partie d’un projet qui se fait en métropole via l’ARTM. »
Ce projet est en préparation depuis plus de 7 ans.
De son côté, l’ARTM se donne environ deux ans pour mettre en place le paiement par carte bancaire sur l’ensemble de la métropole. Un projet pilote est en cours dans les autobus de la Société de transport de Laval.
Il est possible de payer votre billet directement à l’entrée avec votre carte de crédit. La prochaine étape, le test de l’utilisation de la carte bancaire, précise Simon Charbonneau, porte-parole de l’ARTM, devrait se faire à l’hiver.
L’organisme s’est donné deux ans pour introduire progressivement le paiement par carte bancaire dans l’ensemble du réseau métropolitain. Elle travaille également sur un projet qui permet de recharger la carte Opus via son smartphone.