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Intégrale de la Musique de Chambre pour cordes - Conducteur
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Verdi, Giuseppe • TRAVIATA (LA) • "Addio, del passato bei sogni ridenti" (soprano)
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Intégrale de la Musique de Chambre pour cordes - Conducteur
Le conducteur raconte les aventures de son voyage entre Bruxelles et Vienne dans le train de nuit.
Bruxelles-Vienne en train de nuit, un voyage mouvementé © Gilles Dej (Twitter)
Les trains de nuit sont de retour sur les chemins de fer belges. Depuis janvier 2020, il est désormais possible de se rendre à Vienne depuis Bruxelles grâce à ce mode de transport de nuit. Ces trains à chouchette ont commencé à être utilisés par la compagnie ferroviaire autrichienne ÖBB, acteur central du renouvellement de l’offre de nuit en Europe depuis plusieurs années.
Nightjet, qui relie Bruxelles à Vienne, connaît un grand succès depuis son lancement, et le gouvernement fédéral prendra également en charge les redevances d’infrastructure pour ces trains de nuit afin d’aider les opérateurs à réduire les coûts et d’aider de nouveaux opérateurs à entrer dans le secteur.
Mais à quoi ressemble un voyage nocturne avec Nightjet ? Les avis des chauffeurs sur Tripavisor sont de toute façon partagés, et selon certains, le trajet de 14 heures est tout sauf idyllique. Des retards seraient aussi « systématiques » sur cette ligne : « Comment inciter les gens à privilégier un trafic moins polluant, de si mauvaise qualité et à un prix bien trop élevé pour la qualité. Il faut éviter cela pour ne pas être effrayé par en train », indique le site Internet. Un autre chauffeur rapporte des cabines « très exiguës » et un confort « plutôt moyen ». Le voyageur ajoute que le personnel était « très sympathique » et le petit déjeuner « plutôt correct » : « Si vous ne dormez pas bien , ce n’est pas facile de bien dormir, mais c’est une bonne expérience à renouveler ».
Retards, problèmes techniques et manque d’accompagnement
Gilles a également tenté l’expérience du train de nuit et son voyage a été loin d’être facile : « Nous avons rencontré des problèmes techniques, des retards et aucun humain pour nous guider », nous raconte-t-il. Lire aussi : DEL (Allemagne) – L’étonnant Straubing coule Eisbären Berlin.
Les problèmes ont commencé dès son arrivée à Bruxelles, lorsqu’il a découvert les amarres : « Le site ÖBB nous a vendu des amarres ultra-modernes et design. La prise électrique et les lumières fonctionnent à moitié.
19h32 : Bien. Départ de Bruxelles-Midi Le site de l’OBB nous a vendu des couchettes ultra modernes et design.
Ça commence bien : on est dans la voiture dans le jus des années 90. Pas de prise électrique, l’éclairage fonctionne à moitié. pic.twitter.com/sKFSqaCddT
— Gilles Dej (@GillesDej) 17 novembre 2022
Et les problèmes s’enchaîneront tout au long de son parcours. Après seulement 15 minutes d’attente à la Gare du Nord, son train a été annulé. Gilles a dû changer de convoi pour se rendre à Welkenraedt : « Il n’y a pas d’agent SNCB ou ÖBB sur les quais pour nous guider, nous orienter ou répondre à nos questions », déplore-t-il.
Une fois à Liège, les passagers à destination de Vienne sont invités à prendre le … bus jusqu’à Aix-La-Chapelle. Et encore sans contrôleur pour guider les voyageurs qui sont complètement perdus : « Heureusement qu’on voit la foule, donc au final on trouve une place pour attendre le bus. On se retrouve dans ce bus, qui est tout petit et dans lequel on se retrouver les uns sur les autres avec des gens qui doivent rester debout pendant 50 minutes, c’est absolument ridicule. »
21:35 Nous sommes donc sur l’autoroute, dans un bus bondé.
» Les Belges sont idiots «
Fait intéressant : la ventilation du toit est ouverte. Sur le même sujet : La méthode utilisée par l’armée pour s’endormir en 2 minutes. Heureusement, nous n’étouffons pas.
Points négatifs : Il pleut dans le bus. pic.twitter.com/NRqXp0rav0
A lire aussi : Le train de nuit revient en grâce
Une note de 4/10
— Gilles Dej (@GillesDej) 17 novembre 2022 Lire aussi : Ekitike : « Je rêvais de marquer ici à Princes’ Park ».
A 22h05 Gilles arrive en gare d’Aix-la-Chapelle et son train est sur le quai. Cependant, il ne pourra pas démarrer avant 23h09 : nous avons dû attendre un autre bus de passagers en provenance de Liège. « A 23h20, avec 11 minutes de retard sur le retard annoncé, nous sommes partis. Ça y est, nous allons enfin pouvoir profiter d’une voiture privatisée et d’une bonne nuit de sommeil à côté des pistes « tac-tac » », se réjouit-il. Mais malheureusement, les problèmes perdurent : « En fait, non. Notre wagon a dû manquer d’électricité. Les consignes du chef de train sont aussi amicales qu’une porte de prison : il faut monter dans le wagon et chercher rapidement les pieux (donc pas exclusivement) ».
Gilles a cependant payé un billet de 300 euros pour deux personnes pour profiter de la voiture privatisée : « Nous constatons qu’il faut partager le trajet en couchette pour six personnes, sans aucune excuse ni explication. La seule explication que nous ayons est que le contrôleur belge repartait avec une clé qui donnait accès au coffret électrique de la voiture : « Les Belges sont des idiots », m’a dit le préposé.