Un régime sain

Written By Sara Rosso

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Principaux faits

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Aperçu général

Adopter une alimentation saine tout au long de la vie permet de prévenir toutes les formes de malnutrition, ainsi qu’un grand nombre de maladies et pathologies non transmissibles. Cependant, la production croissante d’aliments transformés, l’urbanisation rapide et l’évolution des modes de vie ont entraîné une modification des habitudes alimentaires. Ceci pourrez vous intéresser : Cuisson solaire : peut-elle remplacer les fours et appareils traditionnels ?. Les gens consomment maintenant plus d’aliments riches en calories, en matières grasses, en sucres libres ou en sel/sodium, et beaucoup ne mangent pas assez de fruits, de légumes et de fibres alimentaires, comme celles fournies par les grains entiers.

La composition exacte d’une alimentation variée, équilibrée et saine varie selon les besoins individuels (par exemple l’âge, le sexe, le mode de vie et l’activité physique), le contexte culturel, les aliments disponibles localement et les habitudes alimentaires. Mais les principes de base de ce qui constitue une alimentation saine restent les mêmes.

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Pour les adultes

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Pour les nourrissons et les jeunes enfants

Au cours des deux premières années de la vie d’un enfant, une nutrition optimale favorise une croissance saine et améliore le développement cognitif. Cela réduit également le risque de surpoids, d’obésité ou de maladies non transmissibles plus tard dans la vie.

Les conseils pour une alimentation saine pour les nourrissons et les enfants sont les mêmes que pour les adultes, avec en plus les éléments importants suivants : Voir l’article : Vegan, healthy et made in France : voici les snacks équilibrés et gourmands Feed’s..

Conseils pratiques pour une alimentation saine

Fruits et légumes

Consommer au moins 400 g, ou cinq portions, de fruits et légumes par jour réduit le risque de maladies non transmissibles (2) et contribue à assurer un apport quotidien adéquat en fibres alimentaires.

Voici quelques façons d’augmenter votre consommation de fruits et légumes :

Graisses

Réduire l’apport total en matières grasses à moins de 30 % de l’apport énergétique total aide les adultes à éviter de prendre trop de poids (1,2,3).

De plus, le risque de développer des maladies non transmissibles est réduit en adoptant les comportements suivants :

Il est possible de réduire l’apport en graisses, notamment en acides gras trans industriels, en procédant comme suit :

Sel, sodium et potassium

La plupart des gens ont des apports excessifs en sodium dus à l’apport en sel (en moyenne 9 g à 12 g de sel par jour) et des apports insuffisants en potassium (moins de 3,5 g). Cela contribue à l’hypertension artérielle, qui, à son tour, augmente le risque de maladie cardiaque et d’accident vasculaire cérébral (8, 11).

Chaque année, 1,7 million de décès pourraient être évités si l’apport en sel était réduit au niveau recommandé de moins de 5 g par jour (12).

Les gens ignorent souvent la quantité de sel qu’ils consomment. En muchos países, la mayor parte de la sal proviene de alimentos procesados ​​(por ejemplo, comidas preparadas, carnes procesadas como tocino, jamón o salchichas, quesos y refrigerios salados) o alimentos que se consumen con frecuencia en grandes cantidades (por ejemplo , pain). Le sel est également ajouté pendant la cuisson (par exemple, sous forme de bouillon ou cube de bouillon, de sauce soja et de sauce de poisson) ou à table (sel de table).

La consommation de sel peut être limitée en adoptant les stratégies suivantes :

Certains fabricants reformulent les recettes pour réduire la teneur en sel de leurs produits, et il est utile de vérifier les étiquettes pour la teneur en sodium d’un produit avant de l’acheter et de le manger.

L’apport en potassium, qui peut atténuer les effets négatifs d’une consommation élevée de sel sur la tension artérielle, peut être augmenté en mangeant des fruits et des légumes frais.

Sucres

Chez l’adulte comme chez l’enfant, la consommation de sucres libres ne doit pas dépasser 10 % de l’apport énergétique total (2,7). Descendre en dessous de 5 % de l’apport énergétique total augmenterait les bienfaits pour la santé (7).

La consommation de sucres libres augmente le risque de caries dentaires. L’excès de calories provenant d’aliments et de boissons riches en sucres libres contribue également à une prise de poids malsaine, qui peut entraîner un surpoids ou une obésité. Des preuves plus récentes montrent également que les sucres libres ont un effet sur la tension artérielle et les lipides sériques, et suggèrent que la réduction de la consommation de sucres libres réduit les facteurs de risque de maladies cardiovasculaires (13).

La consommation de sucres peut être limitée en adoptant les stratégies suivantes :

Comment promouvoir une alimentation saine

Les aliments changent avec le temps et sont influencés par de nombreux facteurs sociaux et économiques qui se combinent de manière complexe pour façonner les habitudes alimentaires de chacun. Ces facteurs comprennent le revenu, les prix des aliments (qui déterminent la disponibilité et la capacité d’acheter des aliments sains), les préférences et les croyances individuelles, les traditions culturelles, ainsi que les aspects géographiques et environnementaux (y compris le changement climatique). Par conséquent, la promotion d’un environnement alimentaire sain, y compris des systèmes qui soutiennent une alimentation diversifiée, équilibrée et saine, nécessite la participation de multiples secteurs et parties prenantes, y compris le gouvernement et les secteurs public et privé.

Les gouvernements ont un rôle central à jouer dans la création d’un environnement alimentaire sain qui permet aux gens d’adopter et de maintenir des pratiques alimentaires saines.

Les mesures efficaces que les décideurs peuvent prendre pour créer un environnement alimentaire sain comprennent :

Action de l’OMS

En 2004, l’Assemblée mondiale de la santé a adopté la « Stratégie mondiale de l’OMS pour l’alimentation, l’activité physique et la santé ». Il appelle les gouvernements, l’OMS, les partenaires internationaux, le secteur privé et la société civile à prendre des mesures aux niveaux mondial, régional et local pour soutenir une alimentation saine et l’activité physique.

En 2010, l’Assemblée mondiale de la santé a approuvé une série de recommandations sur la commercialisation des aliments et des boissons non alcoolisées destinés aux enfants (15). Ce texte fournit des conseils aux pays pour concevoir de nouvelles politiques ou améliorer les politiques existantes afin de réduire l’impact du marketing des aliments malsains sur les enfants. L’OMS a également mis au point des outils spécifiques aux régions (par exemple, des modèles de profils nutritionnels régionaux) que les pays peuvent utiliser pour mettre en œuvre les recommandations de commercialisation.

En 2012, l’Assemblée mondiale de la Santé a adopté un « Plan global de mise en œuvre pour la nutrition de la mère, du nourrisson et du jeune enfant » et six objectifs nutritionnels mondiaux à atteindre d’ici 2025, notamment la réduction du nombre d’enfants souffrant de retard de croissance, d’émaciation et de surpoids, un augmentation de la proportion d’enfants allaités et réduction de la prévalence de l’anémie et de l’insuffisance pondérale à la naissance (9) .

En 2013, l’Assemblée mondiale de la santé a fixé neuf objectifs volontaires mondiaux pour la lutte contre les maladies non transmissibles, notamment l’arrêt de la hausse du diabète et de l’obésité et une réduction relative de l’apport moyen en sel de 30 % d’ici 2025. « Plan d’action mondial pour la prévention et le contrôle des maladies non transmissibles 2013-2020 » (10) fournit des orientations et des options politiques aux États Membres, à l’OMS et aux organismes des Nations Unies pour atteindre les objectifs fixés.

Maintenant que de nombreux pays connaissent une augmentation rapide de l’obésité chez les nourrissons et les enfants, l’OMS a créé la Commission pour mettre fin à l’obésité infantile en mai 2014. En 2016, elle a proposé un ensemble de recommandations pour lutter efficacement contre l’obésité de l’enfant et de l’adolescent dans les différentes situations qui surviennent dans le monde (16).

En novembre 2014, l’OMS, en collaboration avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), a organisé la deuxième Conférence internationale sur la nutrition. Il a adopté la Déclaration de Rome sur la nutrition (17) et le Cadre d’action (18) qui recommandent un ensemble d’options politiques et de stratégies pour promouvoir une alimentation diversifiée, sûre et saine à toutes les étapes de la vie. L’OMS aide les pays à mettre en œuvre les engagements pris lors de cette Conférence.

En mai 2018, l’Assemblée mondiale de la santé a approuvé le treizième programme général de travail, qui guidera les travaux de l’OMS au cours de la période 2019-2023 (19). Reducir la ingesta de sal/sodio y eliminar los ácidos grasos trans industriales de la dieta se encuentran entre las acciones prioritarias establecidas por la OMS en el Decimotercer Programa General de Trabajo para lograr el objetivo de garantizar una vida saludable y promover el bienestar para todos en tous les âges. Pour aider les États membres à prendre les mesures nécessaires pour éliminer progressivement les acides gras trans industriels, l’OMS a élaboré une feuille de route (approche REPLACE) qui leur permettra d’agir plus rapidement (6).

(1) Hooper L, Abdelhamid A, Bunn D, Brown T, Summerbell CD, Skeaff CM. Effets de l’apport total en matières grasses sur le poids corporel. Système de base de données Cochrane Rév. 2015 ; (8):CD011834.

(2) Régime alimentaire, nutrition et prévention des maladies chroniques : rapport d’une consultation conjointe d’experts OMS/FAO. Série de rapports techniques de l’OMS, n° 916. Genève : Organisation mondiale de la santé ; 2003.

(3) Graisses et acides gras dans l’alimentation humaine : rapport d’une consultation d’experts. FAO Food and Nutrition Paper 91. Rome: Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture; 2010.

(4) Nishida C, Uauy R. Mise à jour scientifique de l’OMS sur les conséquences sanitaires des acides gras trans : une introduction. Eur J Clin Nutr. 2009 ; 63 Supplément 2:S1–4.

(5) Recommandations : apport en acides gras saturés et en acides gras trans pour adultes et enfants. Genève : Organisation mondiale de la Santé ; 2018 (Projet mis en consultation publique en mai 2018).

(6) REMPLACER : Un pack d’action pour éliminer les acides gras trans produits industriellement. WHO/NMH/NHD/18.4. Genève : Organisation mondiale de la Santé ; 2018.

(7) Ligne directrice : apport en sucre pour les adultes et les enfants. Genève : Organisation mondiale de la Santé ; 2015.

(8) Ligne directrice : Apport en sodium pour les adultes et les enfants. Genève : Organisation mondiale de la Santé ; 2012.

(9) Plan global de mise en œuvre de la nutrition de la mère, du nourrisson et du jeune enfant. Genève : Organisation mondiale de la Santé ; 2014.

(10) Plan d’action mondial pour la prévention et le contrôle des MNT 2013-2020. Genève : Organisation mondiale de la Santé ; 2013.

(11) Ligne directrice : apport en potassium pour les adultes et les enfants. Genève : Organisation mondiale de la Santé ; 2012.

(12) Mozaffarian D, Fahimi S, Singh GM, Micha R, Khatibzadeh S, Engel RE et al. Apport global en sodium et décès par causes cardiovasculaires. N Engl J Med. 2014 ; 371(7):624–34.

(13) Te Morenga LA, Howatson A, Jones RM, Mann J. Sucres alimentaires et risque cardiométabolique : examen systématique et méta-analyse d’essais contrôlés randomisés sur les effets sur la pression artérielle et les lipides. AJCN. 2014 ; 100(1) : 65–79.

(14) Stratégie mondiale pour l’alimentation, l’activité physique et la santé. Genève : Organisation mondiale de la Santé ; 2004.

(15) Ensemble de recommandations sur la commercialisation des aliments et des boissons non alcoolisées destinés aux enfants. Genève : Organisation mondiale de la Santé ; 2010.

(16) Rapport de la Commission pour mettre fin à l’obésité infantile. Genève : Organisation mondiale de la Santé ; 2016.

(17) Déclaration de Rome sur la nutrition. Deuxième congrès international de nutrition. Rome : Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture/Organisation mondiale de la santé ; 2014.

(18) Cadre d’action. Deuxième congrès international de nutrition. Rome : Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture/Organisation mondiale de la santé ; 2014.

(19) Treizième programme général de travail, 2019-2023. Genève : Organisation mondiale de la Santé ; 2018.

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