18h45, 23 janvier 2023, édité par
19 h 15, le 23 janvier 2023
Et si passer du temps chez soi, aller au cinéma ou au restaurant seul, est un plaisir coupable rejeté par certains ? A l’occasion de la journée mondiale de la solitude ce lundi 23 janvier, dans l’émission Bienfait pour vous, Virginie Megglé, psychanalyste, confirme les bienfaits de la solitude dans notre bonheur et explique comment détruire l’effet « d’un coup » qu’une partie de la population a. peut ressentir.
« C’est comme si on ne prenait pas le temps pour dormir »
« A cause de l’abandon l’impression est mauvaise. C’est presque dommage », a déclaré au micro d’Europe 1, l’auteur de Guérir la peur de l’abandon, aux éditions Eyrolles. Voir l’article : Viniyoga : respiration et bienfaits de ce yoga sur mesure. Pour ces derniers, parfois, « le regard des autres peut peser sur les célibataires, rendant plus difficile le vivre ensemble que d’être seul ».
« Cependant, nous apprécions vraiment » de passer du temps avec nous-mêmes, souligne le psychanalyste. « Nous avons une solitude presque inconnue. Après tout, nous naissons seuls et nous mourons seuls », a-t-il déclaré. « Bien sûr, être seul est parfois un sentiment difficile. Mais apprendre à bien vivre (avec) est une qualité supplémentaire pour être bien avec les autres », estime Virginie Megglé.
Accepter les refus
« Et, la solitude reflète le besoin de prendre soin de soi. Parce que la solitude est aussi la dernière chose à savoir pour bien vivre son couple », a ajouté le psychanalyste. A voir aussi : Loire-Atlantique : pour cet entraîneur, sommeil et performance au travail sont « liés ». Et d’ajouter : « Si tu ne prends pas de temps pour toi, c’est comme si tu ne prenais pas le temps de dormir ».
« Et en effet, si quelqu’un néglige sa solitude et la partage avec la communauté, je sais qu’il y a quelque chose de presque sain, si une personne peut dire une fois, à propos de ce retour à soi, le retour à soi ne peut pas être rompu. du monde, mais il n’y a que récupération, pour mieux se connecter au monde plus tard », ajoute Virginie Megglé.