L’actuel président du DéFI, François De Smet a, en l’état actuel des candidats annoncés, un second rival dans la course à sa succession en fin d’année : le député résident à Bruxelles et chef de file du groupe au Parlement de Wallonie . – Fédération bruxelloise, Michaël Vossaert. A quelques heures de la réunion de la commission électorale du parti, chargée d’examiner la validité des candidatures aux différentes fonctions mises en jeu, Michaël Vossaert lui-même a confirmé lundi matin l’information diffusée dimanche par deux médias selon laquelle il s’était officiellement présenté. pour la présidence du DéFI.
A la clôture des candidatures vendredi à minuit, l’actuel président du Défi Wallonie, Pascal Goergen, avait également annoncé qu’il affronterait le président sortant.
Michaël Vossaert est militant de la formation de l’amarante depuis plus de 15 ans.
« Ma candidature à la présidence est guidée par la même motivation qui m’a conduit à rejoindre le parti en 2006. Celle de renforcer notre identité politique pour constituer une alternative concrète sur les questions environnementales et énergétiques, celle de répondre de manière pragmatique aux enjeux relatifs à au pouvoir d’achat. ou encore celle de développer un projet pour valoriser l’identité francophone et, enfin, incarner le parti qui veut relancer l’ascenseur social », a-t-il commenté lundi matin.
Michaël Vossaert affiche la volonté d’apporter « une autre dimension politique, de fédérer et de renforcer une dynamique collective de mobilisation sur le terrain à travers la création d’un plan d’action qui doit préparer les échéances de 2024 ».
Il dit aussi vouloir aider son parti à déployer ses forces vives en Wallonie, dans la Périphérie et à Bruxelles, profitant de l’expérience acquise en tant que président du Challenge régional bruxellois pour lequel il affirme sa confiance à Fabian Maingain, candidat à l’exercice de cette fonction. . – .
« Mon ambition pour notre parti en 2024 est de nous permettre d’être incontournables à Bruxelles, de nous développer durablement et partout en Wallonie, mais aussi de retrouver une présence au parlement flamand avec la nécessité d’accompagner le développement de nos sections en périphérie de Bruxelles », a-t-il conclu.