Une irrésistible envie de s’abandonner à Gijonomia

Rédactrice passionnée depuis plus de de 15 ans. Sara vous trouve les dernières infos

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3 octobre 2022

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Asturies, Gijon, Gijonomia, Laboral, Letronas Rojas Gijon &# xD ;

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Gijonomia n’est pas le nom d’une nouvelle pâte réalisée par une imprimante 3D, oui, s’il existe, pas même celui d’un ersatz de voyage touristique à travers le métaverse, et oui il existe aussi… Non Gijonomia est le mot inventé par les habitants de Gijon dans les Asturies au nord de l’Espagne pour résumer en un mot toutes les bonnes raisons de visiter leur ville. Du concret, du vrai, du beau et du bon pour séduire tous ceux qui aiment voyager en quête d’authenticité.

L’aéroport international des Asturies est à un peu plus d’une heure de vol avec des liaisons directes proposées par Vueling depuis Paris Orly. De là, vous pouvez rejoindre le centre-ville de Gijon en 35 minutes environ, en voiture ou en bus (ligne directe). Cette rapidité d’accès en fait une destination parfaite pour un city break avec dépaysement garanti.

Les Asturiens font partie des peuples celtiques que les Français connaissent un peu mieux grâce à la popularité grandissante du Festival interceltique de Lorient.

Comme les Bretons, les Irlandais ou les Cornouailles, les Asturiens aiment la musique des cuivres, ont le goût des voyages en mer, le don de sculpter le granit pour en faire des mégalithes ou de fines dentelles de pierre, un penchant pour les costumes richement brodés, un attrait inné pour la bonne chère et cidre, et surtout une joie de vivre qu’ils aiment partager.

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A Gijon vous trouverez des habitants souriants, communicatifs et très accueillants. Ici, les touristes sont vraiment les bienvenus. (Barcelone, suivez mon regard…)

Gijon est avant tout un port ouvert sur l’Atlantique, et ce depuis la colonisation romaine au 1er siècle av.

Aujourd’hui si le port de pêche et le port industriel ont vu leurs activités diminuer, Gijon s’est tournée vers le tourisme avec un grand port de plaisance et surtout une belle et longue plage de sable doré où se retrouvent locaux et touristes pour se baigner, surfer et profiter du soleil. .

Une fois par an, fin août, la plage est également le théâtre de la fête du cidre au cours de laquelle près de 10 000 personnes se rassemblent pour rendre hommage à la reine des boissons asturiennes.

Le front de mer est un exemple typique de l’éclectisme architectural de la ville avec une juxtaposition improbable mais finalement harmonieuse d’édifices médiévaux, Renaissance, Art nouveau, néoclassiques, contemporains, voire de maisons à pans de bois.

La promenade piétonne qui longe la plage est aussi un espace d’exposition en plein air avec des sculptures contemporaines monumentales telles que les « Letronas Rojas Gijon », de grandes lettres rouges qui épellent le mot Gijon ou l’arbre à cidre composé de 3 200 bouteilles (vides !) de son coffre. .

Après avoir longé la plage vers le nord, vous arrivez à Cimavilla, le plus ancien quartier de Gijon qui occupe une pointe de terre qui s’avance dans la mer.

Nous découvrons les ruines des anciens thermes romains puis l’église du Maire de San Pedro avant de grimper au sommet de la colline de Santa Catalina et sa haute falaise qui domine l’océan.

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En 1990, l’artiste basque Eduardo Chillida y installe une gigantesque structure en béton appelée « Elogio del Horizonte ». En se dressant en son centre, l’œuvre offre une caisse de résonance au bruit des vagues et au tremblement du vent pour une expérience unique.

La partie la plus récente de la ville au sud de Cimavilla recèle de nombreux trésors pour les amateurs d’Art Nouveau. Au début du XXe siècle, le boom de l’industrie du charbon et de l’acier a apporté une immense prospérité à Gijon.

C’est à cette époque que de nombreux Asturiens qui ont fait fortune aux Amériques, surnommés les Indianos, reviennent au pays. Tous ces nouveaux riches ne tardèrent pas à étendre leur fortune et firent construire de magnifiques hôtels particuliers dans le style de l’époque.