Une société juste et équitable qui favorise le développement et l’épanouissement personnel des femmes

Written By Sara Rosso

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Aujourd’hui, dans notre société, l’inégalité entre les sexes existe à tous les niveaux. Nous devons identifier les mécanismes qui conduisent à l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes et restaurer la liberté de choix sans distinction de sexe.

« Bien sûr, les femmes devraient être moins payées que les hommes, car elles sont plus faibles, plus jeunes, moins intelligentes. Janusz Korwin-Mikke, Kongres Nowej Prawicy MEP, déclaration au Parlement européen, 2 mars 2017

AVOIR UN MINISTÈRE DES DROITS DES FEMMES QUI FONCTIONNE BIEN

Poursuivre le ministère des droits de l’homme et faire son budget pour soutenir le bon fonctionnement des organisations qui exécutent les tâches qui leur sont assignées.

Ces organismes sont appelés à intervenir dans les centres publics (notamment les écoles et les collèges) dans des programmes sur l’égalité des filles et des garçons, mais aussi dans les refuges pour femmes victimes de violence.

ŒUVRER POUR L’ÉGALITÉ SALARIALE ET PROFESSIONNELLE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES.

S’attaquer immédiatement à l’ensemble de l’écart salarial entre les femmes et les hommes, en améliorant les compétences et en augmentant les salaires dans toutes les catégories professionnelles pour les femmes.

Développer une diversité de compétences. Réévaluer les métiers que les femmes exercent habituellement (diplômes, échelle salariale, etc.) et agir pour qu’elles aient toutes les formations et toutes les compétences.

Renforcer les contrôles destinés à assurer le respect des systèmes d’égalité entre les femmes et les hommes.

Appliquer strictement la loi n° 72-1143 du 22 décembre 1972 relative à l’égalité salariale entre les hommes et les femmes et la loi n° 2011-103 du 27 janvier 2011 relative à la représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des conseils d’administration et de surveillance et à l’égalité professionnelle, qui porte à 40 % la proportion de femmes dans les conseils d’administration (dans la limite de trois mandats par personne) . Augmenter la taille des comités exécutifs, des comités exécutifs et des comités de gestion. Augmenter les sanctions financières et pénales à l’encontre des entreprises qui ne respectent pas la loi, pouvant aller jusqu’à l’interdiction d’accès aux marchés publics.

Demander aux entreprises de préparer un comparatif de leur politique salariale par genre permettant aux salariés de savoir où, à compétences égales, ils se situent dans le réseau salarial de l’entreprise. Imposer des restrictions à toutes les entreprises et autorités qui ont constaté l’écart salarial entre les femmes et les hommes.

Inclure une clause d’égalité femmes-hommes dans l’obligation des entreprises d’employer 6% de personnes handicapées.

Actuellement, les femmes sont en moyenne plus qualifiées que les hommes, ce qui ne se reflète pas, au contraire, en termes de salaires.

AMÉLIORER L’ACCÈS DES FEMMES AU TRAVAIL

Instaurer une culture de l’égalité pour favoriser la représentation des femmes dans divers postes de choix mais aussi dans les institutions publiques, le gouvernement, dans les conseils d’administration des administrations publiques et des entreprises. En particulier, assurer la diversité et l’égalité entre les magistratures du Conseil d’État et de la Cour de cassation.

Augmenter les amendes pour non-respect des obligations d’égalité des organisations politiques et allouer le budget du ministère des droits des femmes.

Valoriser la représentation des femmes dans l’arène politique en proposant un renouveau de la démocratie qui leur permette d’être présentes, dans la parole et dans l’action.

Bien qu’il y ait eu 17 ans de loi sur l’égalité (loi n°2000-493 du 6 juin 2000 qui tend à promouvoir l’égalité des femmes et des hommes dans les fonctions électorales et les activités électorales), l’Assemblée nationale accueille moins de 40% de députés sont des femmes .

Faire notre propre proposition n°15 La France unie dans le monde proposée par ActionAid-Peuples Solidaires, CCFD-Terre Solidaire, Oxfam France et Secours Catholique-Caritas France : la garantie du respect des droits des femmes comme partie intégrante des droits humains et de leur droits dans toutes les politiques publiques élaborées et définies au niveau national et international, et encourager tous les États à ratifier sans réserve la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW) et le protocole facultatif.

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Faire en sorte que la répartition des budgets de l’État et des collectivités locales soit égale pour les femmes et les hommes :

En créant des budgets transparents qui permettent de voir l’impact du budget sur les femmes et les hommes (cet outil existe et s’appelle le gender budget)

En demandant que toutes les statistiques démographiques soient produites de manière stratifiée par sexe.

RELEVER OU MODIFIER LES LOIS PORTANT SUR LA CONDITION FÉMININE

Décomposer les facteurs qui aggravent la situation professionnelle des femmes dans plusieurs lois telles que :

n° 2013-504 du 14 juin 2013 relative à la sécurisation de l’emploi qui prévoit l’exonération des structures à temps partiel.

Numéro 2015-990 du 6 août 2015 relatif à la croissance, à l’activité et à l’égalité des chances économiques (loi Macron), qui prévoit la prolongation du travail des entreprises le dimanche, le soir et la nuit

Non. 2015-994 du 17 août 2015 relative au dialogue social et au travail (loi Rebsamen) qui modifie notamment l’instrument de l’égalité professionnelle.

n° 2016-1088 du 8 août 2016 relative au travail, à la modernisation du dialogue social et à la sécurisation des compétences professionnelles (loi El Khemri), qui permet d’augmenter la durée maximale du travail, notamment pour les cadres supérieurs.

RÉDUIRE LE TAUX DE TRAVAIL À TEMPS PARTIEL

Parce que les travaux dangereux et le travail à temps partiel sont souvent rencontrés par les femmes, augmenter le niveau du travail à temps plein ainsi que l’emploi des CDI grâce au partage du travail décrit dans le fascicule sur le sujet n°6, « L’objectif d’une politique socio-économique responsable pour un monde juste ».

Une femme sur trois travaille à temps partiel et est souvent harcelée.

Parce que l’âge minimum s’applique aux femmes, augmentez leurs revenus en fixant un revenu international plus élevé.

56% des retraités sont au moins âgés.

IMPÔT SUR LE REVENU LÉGAL

Faire de l’impôt sur le revenu des particuliers parce que son calcul actuel, basé sur le revenu familial, contient des inégalités entre les sexes. L’individualité est donc une mesure d’égalité fiscale ainsi qu’une mesure symbolique visant à reconnaître l’indépendance des femmes.

GARANTIE D’INFORMATION ET LIBERTÉ JURIDIQUE DE CHOIX DU MODE DE VIE

Promotion des campagnes d’information et d’éducation sur la contraception et le droit à l’avortement menées par le Planning Familial, notamment auprès des jeunes.

Rouvrir les centres d’accueil du Planning Familial dans toute la France pour donner à chaque femme un droit effectif à l’information et à la maîtrise de son propre corps.

Constitutionnaliser les droits fondamentaux pour disposer d’une personne dans tous les cas : liberté de conscience, droit à la contraception et à l’interruption volontaire de grossesse.

Augmenter jusqu’à 100% le remboursement des méthodes contraceptives reconnues par l’Assurance Maladie. Encourager la recherche sur les contraceptifs masculins.

Rendre la procréation médicalement assistée (PMA) accessible non seulement aux couples de même sexe dont l’un des partenaires est infertile ou porteur d’une maladie susceptible de se transmettre, mais également à toutes les femmes de tous âges qui accouchent.

Maintenir l’indemnisation de l’avortement et des soins y afférents, ainsi que les garanties de confidentialité.

Mettre en place un Centre d’Interruption Volontaire de Grossesse (CIVG) dans chaque hôpital et, lorsque cela est médicalement possible, permettre à la patiente de choisir le mode d’interruption volontaire de grossesse.

Supprimer, comme le recommande le Haut Conseil à l’égalité des femmes et des hommes (HCEfh), la clause déontologique spéciale pour les IVG.

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MERE UPDATE ET RESEAU CIVG

La réforme des réseaux des maternités et du CIVG modifiée par la loi n° 2009-879 du 21 juillet 2009 portant réforme de l’hôpital et relative aux malades, à la santé et aux terrains (loi Bachelot ou HPST).

EFFETS DE LA POLITIQUE SUR LA PETITE ENFANCE

Créer un grand service public de la petite enfance de 0 à 5 ans qui regroupe les crèches, crèches et jardins d’enfants, offrant des services gratuits aux parents et financés par l’État. Ce service portera notamment sur la présence d’infrastructures dans les zones les plus vulnérables, et la prise en charge des enfants de moins de 3 ans dans les familles les plus vulnérables.

Améliorer l’accès à la garde d’enfants pour tous, y compris lorsqu’un parent est au chômage. Encourager la flexibilité dans les horaires des structures de garde d’enfants. Demandez aux gouvernements locaux de publier en ligne leurs critères d’attribution des places en crèche. Inciter toutes les entreprises de plus de 50 salariés à créer leur propre entreprise.

Garantir l’égalité des droits pour toutes les parties impliquées dans la famille

Prolonger la durée du congé parental et permettre qu’il soit partagé par les deux parents à leur convenance, à l’exception d’une partie non transférable attribuée à chaque parent.

Une garantie d’un congé maternité égal pour toutes les femmes quel que soit leur statut (salariée, entrepreneure, intérimaire, indépendante, pluri-statut…) avec le régime le plus avantageux.

Assurer l’égalité de toutes les familles, de tous les enfants et des couples mariés et pacsés en matière de succession, d’obsèques, de pension de réversion, etc.

L’adoption conjointe est ouverte à tous les couples, mariés ou non.

RENFORCEMENT DE L’ACCORD MINISTÉRIEL SUR L’ÉGALITÉ DES FILLES ET DES GARÇONS

Évaluer l’efficacité, mettre à jour et finaliser la Charte de médiation sur l’égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes dans le système éducatif 2019-2024, en fournissant des outils supplémentaires aux parties prenantes.

Le réseau d’accompagnement pédagogique et de création Canopé propose cet outil : https://www.reseau-canope.fr/outils-egalite-files-garcons/des-outils-pour-legalite-entreles-files-et-les-boys.html

METTRE FIN À L’OPPRESSION DES FEMMES

Parce que les gifles « faciles » ou toute autre forme de violence faite aux femmes ne doivent plus être prises à la légère, en tout cas !

Créer une autorité supérieure de lutte contre les violences faites aux femmes, chargée de recevoir les références des victimes de violences ou des organisations luttant contre les femmes. Il comprendra un observatoire national des violences faites aux femmes, dont la mission est de collecter, d’analyser et de diffuser les travaux et données relatifs aux violences faites aux femmes, de tous types et aspects, ainsi que les politiques y afférentes mises en œuvre sur ce site. domaine. Y assisteront des agences gouvernementales, des parlementaires et des organisations de défense des droits des femmes.

Adopter une loi formelle prenant en compte tous les aspects de la lutte contre les violences faites aux femmes, y compris les aspects préventifs et éducatifs de lutte contre les stéréotypes de genre, et permettant de lever efficacement la peur de ces violences grâce à la formation de tous les professionnels, à l’accueil et accompagnement, santé, logement, travail, ressources communes, institutions, judiciaires et pénales, réinsertion de l’agresseur.

Cette loi-cadre s’inspire de la loi naturelle espagnole du 28 décembre 2004 (de Medidas de Protección Integral contra la Violencia de Género).

Étendre à vingt ans la durée légale du viol, ainsi que le délai de dépôt des plaintes par les femmes victimes d’agressions sexuelles.

Former le personnel à l’accueil des femmes victimes. Mettre en place un dispositif spécial dans les commissariats pour les femmes victimes de harcèlement.

Le juge, selon la loi, viole de manière excessive et non corrective comme actuellement dans 80% des cas.