La nouvelle société Valoo (ex-CBien) change de nom et lance une nouvelle offre d’assurance. En partenariat avec Altima, filiale de la Maif, la start-up propose d’assurer les biens en journée. Il s’agit de la première offre d’assurance à la demande sur le marché français.
Une offre qui rappelle celle proposée par l’assurtech Trov
Valoo change de nom et innove. CBien fait peau neuve puisque la nouvelle société née en 2013 a changé de nom pour s’appeler Valoo. La société française, spécialisée dans les services d’inventaire en ligne, vient également d’annoncer le lancement d’une assurance à la demande. Proposée en Australie et en Grande-Bretagne par l’insurtech américaine Trov, l’assurance à la demande fait donc son entrée en France. En partenariat avec Altima Assurances, filiale de la Maif, Valoo propose une offre 100% mobile qui permet de se couvrir en un clic contre la casse, le vol et l’oxydation d’objets.
Pour couvrir un objet, enregistrez-le sur l’application et cliquez sur le bouton « assurer ». Procédure en ligne simple et sans engagement. « L’utilisateur peut assurer le nombre de jours qu’il souhaite pour son objet et il ne paie que lorsqu’il a activé l’assurance. Ceci pourrez vous intéresser : Quel est le prix des mutuelles de santé en 2023 ?. Par exemple, lorsqu’il part à la montagne, il peut assurer ses skis et sa GoPro pour la durée de son séjour. C’est plus logique que de s’assurer toute l’année », explique David Gascoin, co-fondateur de Valoo, au Journal du Net (JDN). Quant à la fin, elle est tout aussi simple, expliquant le début.
Souscrire une assurance à la journée en quelques clics
Destinée aux jeunes et aux personnes aimant voyager, cette offre d’assurance affinitaire à la demande permettra d’assurer toutes sortes d’objets. Valoo, qui référence déjà plus de 10 millions d’objets sur sa plateforme d’inventaire, assure actuellement divers biens d’une valeur minimale de 100 euros. La compagnie propose d’assurer les biens pour un montant compris entre 11 centimes et 1 euro par jour. A voir aussi : Procès-verbal du Conseil des ministres du 11 janvier 2023.. Concernant l’application, si elle est téléchargée gratuitement, l’utilisateur doit s’acquitter de la somme de 6,30 € lors de la souscription du contrat. « C’est un montant qui correspond à la taxe d’attaque que nous devons reverser à l’Etat et aux frais bancaires », a expliqué David Gascoin au JDN.
Valoo, courtier en assurance, a choisi de travailler avec l’assureur Altima
Pour proposer cette offre, Valoo n’a eu d’autre choix que de travailler avec un assureur. De par son statut de courtier en assurances, la nouvelle société a décidé de rejoindre Altima, filiale de la mutuelle Maif. « Nous accordons une garantie, constatons la valeur du bien, déclarons les sinistres mais l’assureur fait l’évaluation de l’assurance, supporte le risque et gère le sinistre », précise au JDN David Gascouin. Si le premier choix s’est porté sur Altima, Valoo ne compte pas s’arrêter là et ambitionne de nouer des partenariats avec d’autres assureurs. Sur le même sujet : En trottinette électrique, quelles sont les règles à respecter ?. Et la nouvelle société ne veut pas se limiter aux frontières de la France puisqu’elle entend trouver des partenaires étrangers. Bien que Valoo se soit déjà lancé au Luxembourg, David Gascoin compte bien traverser l’Atlantique : « Il est probable que nous irons au Canada en même temps que Trov ». Afin de satisfaire avec succès son désir d’internationalisation, la nouvelle société a prévu d’organiser cette année une 3ème levée de fonds. Valoo, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 317 000 € sur les 12 derniers mois et emploie 28 personnes en France, n’est pas prêt de baisser les bras.

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