Publié le 26 janvier 2023 à 17:22 Source : JT 20:00 Semaine
Publié le 26 janvier 2023 à 17:22
Depuis fin novembre, des microbilles plastiques sont retrouvées sur des plages allant du Finistère à la Charente-Maritime.Retrouver l’origine de cette pollution s’annonce très compliqué, comme le montre ce reportage de TF1.
Des microbilles de plastique ont été retrouvées sur les plages du Finistère à la Charente-Maritime depuis fin novembre. A voir aussi : Comment choisir le bon programme immobilier neuf ?.
Trouver la source de cette contamination s’annonce très compliqué, comme le montre ce reportage de TF1.
Selon le rapport d’expertise, les milliers voire les millions de microbilles de plastique qui polluent les plages de la côte atlantique depuis fin novembre ont une composition et des caractéristiques similaires, suggérant une origine commune. « Les analyses n’excluent pas l’origine commune des GPI (granulés plastiques industriels, ndlr) pour la plupart des GPI blancs et translucides dans les échantillons collectés », a déclaré Nicolas Tamic, directeur adjoint du Centre de documentation, de recherche et d’expérimentation sur la contamination accidentelle, a souligné mercredi les eaux (Cèdre) basées à Brest.
Ces microbilles, également appelées « larmes de sirène », ont été retrouvées en plus grande quantité que d’habitude sur les plages de la pointe du Finistère à la Charente-Maritime. Depuis peu, la plage de Pornichet en Loire-Atlantique. « C’est quand même une catastrophe, alors j’espère que les responsables de cette pollution seront sévèrement punis », a nargué l’habitant du reportage de TF1 20H au début de cet article.
C’est la direction du département Loire-Territoires Atlantiques qui a confié l’enquête au Cedre. Les échantillons prélevés sur la plage de Pornic ont été minutieusement analysés. « Les résultats montrent que nous avons la majeure partie du polyéthylène à 90 %. Malheureusement, le fait qu’il s’agisse de polyéthylène ne permet pas d’identifier la source ou la zone de recul spécifique car c’est un type de plastique très, très courant », assure Camille Lacroix, responsable de la gestion des déchets du Cedre Water, à TF1.
Une plainte contre X
Une chose est sûre : ces boules sont restées peu de temps en mer. Les courants marins, les vents, la météo ont également été soigneusement étudiés. Et là encore, difficile de retrouver une trace du polluant. Sur le même sujet : Résident des foyers Phénix officiellement inscrit pour être aboli. « Certains des obus ont peut-être été en dehors de la Vendée. Dans le cas des nouveaux arrivants, qui ont été observés plutôt dans le nord du Finistère, il est probable une présence plutôt au-delà de la pointe bretonne. Dans la situation actuelle, il n’est pas impossible d’établir une origine unique », reprend Camille Lacroix.
Aujourd’hui, on ne sait toujours pas si ces balles ont fui de l’usine ou se sont échappées d’un conteneur. – L’armateur doit notifier à la France la perte de conteneurs. C’est obligatoire, sinon il risque une sanction, confirme le capitaine de la frégate, le capitaine Alban Simon, porte-parole de la préfecture maritime de l’Atlantique. Et jusqu’à présent, il n’y a eu aucun rapport. L’Etat, ainsi que plusieurs villes polluées par ces balles, ont porté plainte contre X.
LT | Reportage TF1 Chloé Ebrel, Tara Lagoutte
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Accueil-Environnement-VIDEO – Microbilles de plastique sur les plages de la côte atlantique : sur la piste d’un polluant