l’essentiel
Un groupe de 60 à 70 responsables de centres équestres et de poneys clubs, accompagnés de leurs chevaux, ont manifesté lundi à Toulouse pour obtenir un taux réduit de TVA à 5,5%.
« L’argumentation du gouvernement n’est pas fondée ! »
« Ne baissez pas vos sabots ! « . Voici l’un des slogans que les ouvriers de la filière équine, accompagnés de leurs chevaux, scandent ce lundi à Toulouse. Le cortège de manifestants, qui s’est déplacé pacifiquement jusqu’au monument aux morts de François Verdier, n’était pas impressionnant. Ceci pourrez vous intéresser : La taxe révisée : le maire de la ville proche de Caen critiqué…. Mais ses revendications étaient essentielles.Les responsables de centres équestres et de poneys clubs réclament un taux réduit de TVA à 5,5% pour les activités équestres (pour éviter qu’elle n’atteigne 20%), une mesure « indispensable » pour la survie de ces professions fragilisées par l’inflation, et qui ne bénéficient d’aucune subvention des collectivités locales.
Une équitation accessible à tous
« L’alimentation des chevaux a augmenté de 40 %, l’achat de poneys d’entraînement de 75 %, il faut augmenter le foin de 300 % ! Si la TVA augmente, cela veut dire : moins de chevaux, moins d’employés, moins de clients ! » précise Ludovic Darrigan, gérant de le centre équestre du Moulin de Parade à Muret. « Avec un taux fluctuant, nous ne pourrons plus gagner d’argent, réinvestir dans nos chevaux, dans notre matériel. Ceci pourrez vous intéresser : Cette montre Huawei cache une surprise dans son écrin !. Donc, nous demandons simplement que le gouvernement tienne parole », se lamente Vincent David , président du comité de circonscription du département.
En avril dernier, « la révision de la directive européenne TVA permet désormais à chaque Etat d’appliquer un taux de TVA réduit à une liste de biens […] comprenant les prestations de services liées aux chevaux vivants » précise le Groupement Hippique National. Par ailleurs, fin novembre, le Sénat a adopté un amendement proposé par Jean-Pierre Vogel permettant de maintenir la TVA à 5,5 % pour les activités équestres. Il a été cosigné par 94 sénateurs.