Voiture électrique: les poussées de Joe Biden produisent…

Rédactrice passionnée depuis plus de de 15 ans. Sara vous trouve les dernières infos

Publié le 15 septembre 2022 à 07:20 Mis à jour le 15 septembre 2022 à 09:01

« Built American, Buy American » – Fabriquez et construisez en Amérique. Trois lois importantes pour l’industrie du véhicule électrique ont été votées depuis novembre dernier et l’élection de Joe Biden aux Etats-Unis, le fil rouge étant la délocalisation des activités du secteur. Le président Joe Biden, qui aime se présenter comme le « gars de l’automobile », est sorti pour vanter ce record mercredi au Salon de l’auto de Detroit, promettant des « emplois syndiqués bien rémunérés » grâce à cet effort législatif.

Près de 85 milliards de dollars ont été investis dans la fabrication locale de véhicules électriques, de batteries et de chargeurs depuis que l’administration Biden a pris le relais. Dans un communiqué, la Maison Blanche a relevé l’accélération depuis le début de l’année (13 milliards), et recensé les 24 milliards annoncés dans les batteries, « plus de 28 fois l’investissement en 2020 » – certainement l’année du Covid.

Crédits d’impôts

La pierre angulaire de cette stratégie est la loi sur la réduction de l’inflation, votée fin août. Elle relance et prolonge les crédits d’impôt pour l’achat de véhicules électriques, qui arrivent à expiration fin 2021. Lire aussi : BMW R1200R 2007 à 2600€ à PRESSIGNY LES PINS – Occasion. L’offre est désormais valable dix ans. Le montant maximum reste 7 500 $ par voiture, et le plafond de 200 000 immatriculations subventionnées par usine s’est évaporé.

À Lire  Rapport de recherche sur la croissance, la taille, les prévisions, les principaux acteurs et le paysage concurrentiel du marché de la cybersécurité automobile – Androidfun.com

De plus, un crédit d’impôt spécial a été créé pour les flottes commerciales, un autre pour l’achat d’une deuxième voiture électrique et un crédit d’impôt pour l’installation de bornes électriques résidentielles a été reconduit pour dix ans.

Cette générosité fait pendant, ce qui n’est pas dans l’ancienne formule. Les particuliers possédant plus de 150 000 $ n’ont plus accès au crédit. Les véhicules ne doivent pas coûter plus de 55 000 $ (80 000 $ pour les VUS, les fourgonnettes ou les camionnettes). L’objectif n’est donc pas de subventionner Tesla et ses modèles haut de gamme, mais de faire en sorte qu’un maximum de personnes roulent à l’électrique pour atteindre l’objectif présidentiel de 50 % en 2030.

Le message d’aller au-delà du « made in America ». Seuls les véhicules dont les composants de batterie n’ont pas été fabriqués ou assemblés par des « entités étrangères problématiques » peuvent bénéficier de subventions. Par conséquent, ils doivent être produits aux États-Unis ou dans un pays qui est dans un accord commercial. Les constructeurs devraient pouvoir s’approvisionner en lithium, mais pourraient abandonner le nickel en raison de la part de marché combinée de la Chine, de l’Indonésie et de la Russie, selon Bank of America – ce qui pourrait à son tour réduire l’impact de l’aide à l’achat.

Voir l’article :
Au niveau de leur barrière, les moteurs à deux roues sont des…

500.000 stations de rechargement sur les autoroutes

Si la taille inquiète les usines européennes, leurs homologues coréens et japonais doivent bien s’en sortir. LG a annoncé avec Honda un investissement de 4,4 milliards d’euros dans l’électricité aux États-Unis. Toyota réinjecte 2,5 milliards dans son usine de Caroline du Nord à Greensboro. Lire aussi : La BMW Z4 redessinée est en avant-première. Et Samsung prévoit d’investir davantage dans l’électronique, suite à la loi bipartite sur les semi-conducteurs. Egalement votée en août, elle prévoit de dépenser 52 milliards pour soutenir la production de puces aux Etats-Unis.

À Lire  Fiabilité maxi-fiche - Mercedes Classe C IV : fond et forme

Selon Goldman Sachs, l’américain Tesla et General Motors apparaissent également « bien positionnés », malgré le coût élevé des voitures Tesla, « grâce à leur localisation et leur capacité à assembler sur place ainsi qu’à éliminer le prix de 200 000 véhicules. », qu’ils ont presque atteint. Idem pour Toyota.

De plus, l’ensemble du secteur de l’électricité bénéficiera d’un autre texte choisi en novembre, s’est félicité mardi Joe Biden lors d’une conférence de presse à la Maison Blanche. « Grâce à la loi sur l’infrastructure, nous aurons 500 000 bornes de recharge électriques sur nos autoroutes, installées par IBEW [le premier syndicat électrique du pays]. Et elles seront toutes fabriquées en Amérique », a-t-il déclaré.

En effet, le texte d’application en préparation prévoit que les chargeurs doivent être produits aux États-Unis pour bénéficier d’un financement fédéral, et ce, à partir de 2023. Dès 2024, ils doivent également être produits avec plus de 55 % de composants locaux.

Lire aussi :
2 septembre 2022 – 16:20 – Culture – Auteur : Bladi.netUn monument…