Avec la mise en place du package mobilité durable et l’électrification de sa flotte, le spécialiste du recrutement et du travail temporaire Randstad se lance dans la mobilité verte. Responsable de ce projet : les services généraux qui gèrent la politique « auto » de l’entreprise. Et à sa tête Delphine Robic, directrice des services généraux de Randstad France depuis 2015. électrifier le parc, explique Delphine Robic. Nous passons donc actuellement une commande de 1 000 véhicules dont une centaine électriques. Tout cela dans le cadre du développement de la mobilité douce au sein de l’entreprise. »
50 % de CO2 en moins d’ici 2030
A Randstad, les raisons de cette nouvelle politique de mobilité verte tiennent en deux points. Il s’agit avant tout de respecter les différentes législations qui se sont développées ces cinq dernières années et qui vont continuer à se multiplier. Voir l’article : Voiture hybride : quelles sont les différences avec la…. Dès lors, la filiale française de ce groupe néerlandais doit également suivre les objectifs fixés par la holding et son programme « net zéro ». Ainsi, d’ici 2030, le groupe souhaite réduire ses émissions de CO2 de 50% en termes d’émissions liées aux transports et aux bâtiments et de 30% en termes de politiques de déplacements et d’achats fournisseurs. L’objectif ultime : atteindre le « zéro » émission d’ici 2050.
Une mobilité verte au service des collaborateurs de Randstad…
« C’est notre feuille de route », commente Delphine Robic. De plus, le fait que nous soyons cotés en bourse explique cette politique, ainsi que notre volonté d’améliorer la qualité de notre Marque Employeur ». Il s’agit donc ici de satisfaire les collaborateurs, mais aussi les futurs candidats, avec des actions menées conjointement par le CSE (comité social et économique), l’ancien comité d’entreprise qui s’occupe désormais des questions environnementales.
En matière de mobilité, Randstad a mis en place le Package Mobilité Durable qui est organisé par le département RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises). Le crédit mobilité est à l’étude. « J’y travaille », explique Delphine Robic. Il s’agira probablement d’offrir de l’argent aux salariés intéressés à la place d’un véhicule, puis de sélectionner les formes de mobilité autorisées, comme le train par exemple ».
… et non sans bénéfices financiers
Et l’entreprise n’exclut pas la possibilité de faire des économies lors de cette opération. En effet, « ce sera aussi l’occasion de réduire le nombre de véhicules de notre flotte. Les coûts de ces derniers ont augmenté de 30 % en deux ans, explique Delphine Robic. Ce crédit mobilité pourrait également intéresser les nouveaux embauchés moins attirés par la voiture que les plus anciens. On pourrait aussi imaginer un crédit mobilité constitué d’une somme d’argent à laquelle s’ajouterait une voiture électrique plus petite. Ce système sera opérationnel en 2023 ».
Place aux mobilités alternatives
Toujours dans le cadre de son plan de mobilité verte, Randstad prévoit également d’installer des bornes de recharge dans ses locaux et de développer une flotte de vélos. Le spécialiste de l’intérim pense aussi aux véhicules d’autopartage. Si pour l’instant un seul véhicule est en auto-partage sur place, le pool devrait s’étoffer. Et pour limiter les déplacements, Randstad propose deux jours de télétravail aux salariés du siège. Enfin, Randstad propose des formations à l’éco-conduite pour accompagner les salariés dans la conduite électrique. Ces cours prendront la forme de cours classiques mais aussi de quiz, de jeux en ligne et de communications telles que des mémo shots.