À Boulogne-sur-Mer en France, Nausicaà, l’un des plus grands musées nautiques du monde, attire chaque année de nombreux visiteurs belges, 1 sur 3. Nous avons eu la chance de visiter les coulisses du site et découvrir le nettoyage de l’un des plus grands aquariums du monde, mais aussi, le nourrissage des nombreuses espèces qui y vivent.
Dans le gigantesque aquarium de 10 000 mètres cubes, la grande raie manta fascine. A voir aussi : Les meilleurs accessoires pour votre aquarium (pompe, filtre, ventouse, etc.). A Nausicaà, le plus grand musée nautique d’Europe, la raie est entourée de 10 000 autres poissons ! Elle participe, tout comme la méduse par exemple, à la renommée de Nausicaà. Situé à Boulogne-sur-Mer en France et créé en 1991, le Centre National de la Mer attire chaque année de nombreux visiteurs, 600 000 exactement.
Et pendant les vacances, un visiteur sur trois est belge. Les familles viennent principalement pour le camping ou pour profiter d’un séjour sur la côte. Les réactions face aux espèces sont souvent les mêmes : « C’est très impressionnant, on n’a pas l’habitude de les voir de près, donc c’est vraiment une belle découverte », répond Emilie, une visiteuse belge, à notre micro. Aron, son fils, est lui aussi ravi : « Ça m’étonne de voir autant de poissons dans le même aquarium avec des requins ». Théo, un autre visiteur belge, ne trouve pas les mots : « C’est wow, c’est magnifique, c’est impressionnant. On ne pense pas qu’il y ait tous ces gens sous la mer ».
Depuis 2018, Nausicaà propose une nouvelle piscine unique : la 4ème plus grande au monde ! Un lieu alimenté par l’eau de mer, qui est très proche. 10 000 espèces vivent en harmonie. Lors de notre reportage nous avons eu l’occasion de découvrir les cuisines de cet espace unique.
Mélanie, responsable de l’espace océanographique, prépare les repas des différentes espèces avec ses collègues. « Au menu de la raie manta géante, on a des crevettes, du petit éperlan, de la gélatine de poisson. Cela représente un peu plus de 5 kg pour un repas », explique-t-elle. Un régime devenu une habitude. Un lien particulier s’est même créé entre Mélanie et l’animal.
Dans les coulisses du musée, nous avons également rencontré Céline, une guérisseuse belge qui travaille à Nausicaà depuis plusieurs mois. Un rêve : « J’avais de grandes attentes, mais j’ai eu du mal à trouver un tel travail. Et être océanographe en Belgique, ce n’est pas forcément facile », explique-t-elle.
Situé au 1 étage au-dessus des visiteurs, l’aquarium, la partie technique de Nausicaà, est un défi architectural. Un plan d’eau unique au monde. Et pour assurer le bon fonctionnement de cet immense aquarium de 10 000 mètres cubes, des plongées sont organisées chaque jour.
Clément est l’un des plongeurs : « Petite plongée quotidienne, c’est le moment idéal pour pouvoir observer les animaux de près. On en profite aussi pour vérifier toute la partie technique, notamment les crépines d’aspiration. Et aussi pour vérifier le nettoyage des fenêtres des piscines, car il y en a vraiment beaucoup », explique-t-il.
Les missions du musée incluent également la protection de certaines espèces. Des connexions sont organisées entre les centres de toute l’Europe. Et des centaines de naissances ont lieu à Nausicaà chaque année. « Il y a des programmes que nous coordonnons ici à Nausicaà, comme les raies ou les poissons arc-en-ciel. Et il y a bien d’autres espèces qui intègrent ces programmes », explique Dominique Malevoy, directeur des aquariums à Nausicaà.
Pour un adulte, le droit d’entrée est fixé à 30 euros. Deux fois par jour, Nausicaà propose également la découverte d’une partie de ses coulisses.