De nombreuses personnes se tournent vers YouTube pour obtenir des informations et des conseils sur des problèmes de santé. La plateforme veut les aider à éviter les fausses informations.
Le YouTuber qui vous donne des conseils de traitement est-il un médecin ou une personne non qualifiée qui vous donne des informations trompeuses, parfois pour vous vendre un produit ou une formation ? Pour faire la différence, YouTube a lancé un programme de vérification où les professionnels de la santé peuvent s’inscrire pour prouver qu’ils sont qualifiés pour discuter de ces sujets.
Mettre en avant des vidéos sûres
La plateforme vidéo a détaillé le nouveau programme dans un post jeudi. Jusqu’à présent, seuls les organismes gouvernementaux, les hôpitaux et les universités peuvent demander une vérification à YouTube à des fins médicales. A voir aussi : Cigarette électronique : pourquoi les jeunes sont-ils si attirants ?. Avoir un certificat permet à leurs vidéos d’être mises en évidence lorsque les utilisateurs recherchent une maladie, indiquant que ces vidéos proviennent d’une source fiable.
Ce genre de travail devient nécessaire car des sujets sensibles liés à la santé – comme le Covid ou l’avortement – sont ciblés dans les campagnes d’information. Ce n’est pas le seul problème sur YouTube mais aussi sur TikTok qui contient beaucoup d’informations incorrectes sur par exemple la contraception.
Quels sont les critères d’éligibilité ?
Actuellement, ce travail ne s’étend qu’aux médecins, infirmières et professionnels de la santé mentale aux États-Unis. Lire aussi : Quelle est la liste des maladies invalidantes reconnues par la MDPH en 2019 ?. Les professionnels de la santé afficheront non seulement le certificat mais disposeront également d’une chaîne YouTube qui suit les bonnes pratiques de l’OMS en termes de partage d’informations sur la santé. Les médecins américains peuvent déjà soumettre leurs candidatures pour être certifiés et YouTube a ajouté que d’autres pays et spécialités seront ajoutés à l’avenir.
En France, des vidéos sont déjà mises en avant sur le site avec le sous-titre « Sources d’information santé », comme celles de la chaîne YouTube des hôpitaux de Paris, de Santé publique France et celles de plusieurs universités.